Transfert de capacités

Des chaussures qui courent vite ? Quelle lucidité !

Car c’est parfois l’objet qui prolonge le corps.

L’externalisation d’une tâche, qui la rend plus concrète, voire réalisable.
Déléguer à l’objet la compétence interne autorise en ce cas à accomplir bien mieux.
Prétexte, transfert, gri-gri, excuse, porte-bonheur, l’objet incarne ce que nous n’assumerions pas de réussir.
L’artisan humble s’efface derrière son outil. L’enfant qui cherche sa force, la trouve à l’extérieur.
Pourtant c’est bien son pied qui tourne vite, vite; et la main du sculpteur qui taille à même la pierre.
Aussi quand l’exploit nous intimide, le matériel s’en contrefiche. L’objet endosse sans honte, sans pudeur déplacée, sans modestie aucune, l’attribution des palmes. La pub et les sponsors l’ont tellement bien compris… les sportifs-sandwichs, quand la compétition tourne en leur faveur, ont pour première mission de montrer leur objet, de relayer la marque, afin d’associer dans la tête du spectateur envieux, la performance aux skis, la victoire aux chaussures, et la palme au maillot. Les athlètes grecs et nus devaient-ils mentionner la marque de l’huile dont leur corps était oint ?
L’enfant est l’autre victime, privilégiée si l’on peut dire, de tant de spots publicistes qui le draguent et assènent que telle chose apporte tel super-pouvoir, que tel machin lui permet d’être plus et mieux.
Le règne de l’objet, jusque dans le langage. Des chaussures qui courent vite, dans la bouche de l’enfant, c’est adorable et drôle, et on peut lui laisser. Mais on pourrait aussi le laisser va-nu-pieds, dans sa belle nature, et avant toute chose, être l’objet vivant … de toute notre affection !
Etienne GdE

Appendicite et autres mots…

Un petit garçon est allongé sur un canapé, il a mal au ventre. Sa maman essaie de diagnostiquer et sa petite soeur comprend de travers

A propos d’appendicite et de nœuds dans le ventre…
De la « suggestion » de Google d’ECRIRE sous mes dessins est venue l’envie de composer à 4 mains…

Voici donc, comme une ombre pour étoffer l’intégralité, une petite poésie inspirée par le sujet, née des mains de mon masseur de frère aîné 🙂

L’enfance

Suite de petites tragédies en un acte
Par chance
Un petit mot suffit et tout se décontracte
Souffrance
Ne dure que le temps de sécher ces beaux yeux
L’enfance
Comme en vrai au théâtre : ce qui compte c’est le jeu
Intense
Tout est grave. Rien n’est grave. Larmes à rire ou pleurer
L’enfance
Qu’y a-t-il que l’on veuille à ce point respecter ?

Pour en savoir plus sur l’appendicite, c’est Pour des recettes aux huiles essentielles contre la gastro, c’est ici

et pour voir un autre dessin avec une autre perle de kid, c’est par

Bon… alors ensuite, voyons voir si je meuble… le problème voyez-vous, c’est que 300 mots sur un blog de dessins, ça fait quand même beaucoup, même s’il est vrai, en soit, qu’il y en aurait des choses à raconter ! les enfants ne sont-ils pas une source intarissable d’inspiration…? C’est tout de même étrange de ne pas réussir à aligner 300 mots, mais bon, comme ça au moins, si un jour on vous demande de pondre un texte de 300 mots, vous aurez une idée de ce que cela représente..!

(et en plus ça marche…! Les indicateurs de gogol sont tous passés au vert ! Mais alors, bon sang, c’est une sacrée habitude à prendre…!)

 

Affaire de style

Une maman coiffe sa petite fille hirsute, ce qui ne lui plaît pas

Ah, le style…! En même temps, j’ai rien contre le savamment coiffé-décoiffé, mais quand ça part en dreadlocks avec miettes, insectes, poussières et autres aliments coincés dedans, je me dois d’agir 🙂

(Google m’oblige à rédiger du texte, sinon le SEO n’est pas content… 6 ans que je me cogne ses petits smileys rouge qui font la trombine… et en plus, il veut au moins 300 mots, des liens internes, des liens externes…. mais bon, on va dire qu’environ 80 mots, ça suffira pour cette fois 🙂 )